joli coin - Le blog de Moïsette

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 08:27

Amsterdam

Ses canaux, son marché aux fleurs, ses balades en vélo, ses musées... Amsterdam se distingue par sa douceur de vivre hollandaise.

Bienvenue dans la ville la plus cool d'Europe ! Libérale, polyglotte, métissée, cosmopolite, Amsterdam étonne et interpelle à tous les coins de rue

Amsterdam était à l'origine un village de pêcheurs. Au début du XIIIe siècle, un château y est construit par un seigneur répondant au nom de Gilbert. La population augmente alors peu à peu et grâce au commerce, le village devient ville. La majorité du réseau de canaux qui la parcourt n'a été bâti qu'au XVIIe siècle

Le compas dans l'oeil. La quasi totalité de la ville est bâtie sur des marécages situés sous le niveau de la mer. Les maisons ont donc été construites sur des pilotis enfoncés profondément dans les couches de sable.

Village de pêcheurs.Ces petites maisons en bois recouvertes d'une toiture couleur brique et assez étroites constituent un modèle que l'on retrouve dans la ville. Jadis, cet accès direct à la mer a fait la fortune d'Amsterdam qui commerçait vers les Indes orientales et occidentales

Façades typiques de celles que l'on trouve dans le fameux Quartier Rouge ("Red light disctrict") de la ville. Son nom lui vient des lanternes rouges qui ornent l'entrée des maisons closes Ancien point de chute de tous les marins du monde, on y trouve aujourd'hui des bars et des coffee-shop mais aussi des hôtels et le Chinatown d'Amsterdam

Les canaux du quartier rouge.Une atmosphère particulière se dégage du Quartier Rouge, considéré comme "bizarre" par certains et "joyeux" par d'autres. Il n'en reste pas moins incontournable

Pas de routine ou d'habitude à Amsterdam ! A chaque coin de rue un détail insolite, une surprise un peu dingue, attache votre regard et retient votre attention

Les fameux moulins véritables symboles incontournables de tout le pays servaient en fait à acheminer l'eau à l'intérieur des terre

A quelques centaines de mètres de la gare centrale, vous voici dans le quartier de la Vieille Ville. On y trouve l'avenue Damrak, une grande artère, ainsi que quelques lieux très touristiques comme le musée de Madame Tussaud

Villages sur l'eau. Les canaux permettent de se déplacer agréablement entre les différents quartiers. En les suivant instinctivement, il y a de fortes chances pour que vous débouchiez dans le Jordaan. Ancien quartier pauvre devenu branché, il est l'équivalent des quartiers "bobos" de Paris.

Le Bulldog est le plus ancien coffee-shop d'Amsterdam, la marque a ouvert plusieurs succursales dans la ville. Ironie du sort, la plus grande près de Leidseplein, a été construite dans un ancien commissariat de police

Le Queen's Day est sensé célébrer l'anniversaire de la reine. Mais comme celui de l'actuelle souveraine tombait en période de saison creuse, la date de naissance de la précédente a été conservée. Ce jour là, les habitants de la ville ont la possibilité de vendre tout ce qu'ils veulent dans les rues. C'est aussi l'occasion d'organiser d'énormes fêtes particulièrement arrosées

Le sommet des maisons était presque toujours équipé d'un crochet permettant d'acheminer par les fenêtres les instruments de musique et les meubles volumineux lors des emménagements.

Port d'Amsterdam

Pommes de terre hollandaises

Nb de personnes : 4
Difficulté : Facile
Coût :Bon marché
Préparation : 25mn
Cuisson : 35mn
Temps total : 60mn
INGRÉDIENTS
12 pommes de terre200 g de cham pignons de Paris4 oignons3 échalotes300 g de gouda au cumin8 branches de persil12 tranches fines de bacon50 g de beurre6 c. à s. de crème fraîchesel, poivre
RECETTE

Lavez et brossez les pommes de terre sous l'eau courante. Remplissez un faitout d'eau froide, mettez-y les pommes de terre, portez à ébullition et comptez 20 minutes de cuisson à partir de ce moment -là.
Quand elles sont à point, égouttez-les, coupez-les en deux dans le sens de la longueur, au tiers de la hauteur, pour les décalotter. Retirez délicatement la chair à l'aide d'une cuillère à café, sans les percer. Réservez.
Nettoyez les champignons, hachez-les menu.
Pelez et émincez les oignons et les échalotes.
Dans une poêle, faites chauffer le beurre et laissez revenir 5 minutes, sans colorer, les oignons et les échalotes. Ajoutez les champignons et la pulpe de pomme de terre, puis la crème fraîche. Gardez sur le feu encore 10 minutes. Incorporez le persil haché, en remuant bien. Salez, poivrez.
Garnissez chaque pomme de terre avec la farce, recouvrez de lamelles de gouda au cumin. Posez les chapeaux dessus.Enroulez chaque pomme de terre avec le bacon, fermez par une pique en bois.
Installez dans un plat à gratin et passez le tout 2 minutes à four chaud à 180° (th. 6).

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 15:11

Noyers sur Serein

Noyers sur Serein, chef lieu de canton du département de l’Yonne, est une cité médiévale et l’un des cent plus beaux villages de France.
A ces titres et par son histoire prestigieuse, son site exceptionnel dans un méandre du serein, ses monuments et ses tours ainsi que ses maisons anciennes, sa renommée n’est plus a faire.
Mais c’est également l’un des villages de la France profonde, avec son organisation, ses activités et ses coutumes.
A ce titre-là, il est bien moins connu, sinon totalement ignoré.
Noyers, bourg médiéval préservé, se classe parmi les plus beaux villages de France .
Sensible aux courant de l’histoire, cette petite ville a conservé intacts les héritages architecturaux du passé.
Des maisons de vignerons aux belles demeures du XV siècle, l’hommage au bâtisseur est bien réel dans ce grand livre ouvert à tous les amoureux des vielles pierres.
Entre les portes qui protégèrent la cité se succédant des rues et places aux noms aussi pittoresques que : place au marché au blé , ruelle franche, place de la petite étape aux vins, place du grenier a sel, etc.….
Dans ce décor de cinéma, on n’oubliera pas l’hôtel de ville, l’église notre dame, et l’ancien collège, porteur d’un beau cadran solaire.

Encore préservé des touristes, le petit village de Noyers-sur-Serein déploie paisiblement ses rues pavées encerclées de fortifications au creux d'une boucle de la rivière Serein.

Au bord de la rivière Serein, l'ancien hospice Saint-Nicolas est une demeure datée de 1759.

Ici, les colombages profitent de la compagnie d'élégantes sculptures, ce qui leur confère un charme sans pareil.

A gauche : Détail des sculptures. A droite : La place de la petite étape aux vins et ses maisons à encorbellement.

Tout autour des fortifications, une promenade permet de découvrir le village dans son environnement naturel et les seize tours des remparts

Encore préservé des touristes, le petit village de Noyers-sur-Serein déploie paisiblement ses rues pavées encerclées de fortifications au creux d'une boucle de la rivière Serein.

A gauche : La porte de Tonnerre, dite porte Sainte Vérote, est l'une des trois portes du village.
A droite : Sainte Vérote, la Vierge protectrice des vignerons.

http://nsa26.casimages.com/img/2011/05/10//110510042416681405.gif

La rue principale donne sur la porte Peinte, ancien emplacement du pont-levis.

Cadran solaire

Le lavoir

La façade de la maison de la Toison d'or

La lucarne des combles

La croix portant Jason

Les arcades

Eglise

Truites à l'Auxerroise

Proportions :
6 truites,
une demie bouteille de vin blanc Auxerrois,
150 g de beurre,
3 échalotes,
3 cuillères à soupe de persil finement ciselé,
3 cuillères à soupe de ciboulette finement ciselé,
150 cl de crème fraîche,
sel,
poivre.
Pluches d’estragon pour la déco.
Préchauffer le four à 180°.
Vider, laver et sécher les truites.
Eplucher et hacher les échalotes.
Au mortier, faire un beurre avec les échalotes, le persil et la ciboulette.
Saler et poivrer.
Farcir les truites avec ce beurre aromatisé.
Dans un plat allant au four, déposer le reste de beurre et arranger les truites.
Ajouter le vin blanc et couvrir d’une feuille de papier alu.
Cuire cinq minutes.
Retourner les truites et cuire encore cinq minutes.
Réserver les truites au chaud.
Ajouter la crème fraîche et laisser réduire.
Napper les truites avec la sauce.
Décorer de pluches d’estragon.
Accompagner de pommes vapeur ; du reste du vin blanc de l’Auxerrois et de sa petite sœur !

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 22:00

Vietnam

Un petit passage par la baie d'Halong, quelques paysages et personnages du Vietnam

La légende du dragon
Selon une légende, la baie aurait été habitée par un dragon. Envoyée par l'Empereur de jade, afin d'aider les Viets à combattre des envahisseurs, cette étrange créature aurait craché des milliers de perles, qui, une fois dans la mer, se seraient transformées en îles. Lorsque les bateaux ennemis arrivèrent, leur coques se fracassèrent contre ces roches abruptes. Une fois la victoire acquise, le dragon élit domicile dans la baie. Les noms des sites et des paysages se réfèrent d'ailleurs à cette histoire : Ha Long (le lieu où le dragon descend), Bái Tu Long (les petits dragons se prosternent devant leur mère), Long Vi (la queue du dragon).

Au nord-est du Vietnam, dans le golfe du Tonkin, la baie d'Ha Long forme un paysage marin spectaculaire.

Les bateaux traditionnels du Vietnam, jonques, parsèment la baie de touches de couleur rouge

Des milliers de piliers de calcaire s'étendent à perte de vue.

Un village de pêcheurs dans la baie

Dans le creux des îles se cachent des grottes spectaculaires.

Une grotte dans la baie

Un singe dans la baie

Etant pour la plupart inhabités, ces îles se dévoilent avec une visibilité un peu brumeuse qui leur donne un certain mystère et une sensation d'infini.

Les îles et ilots qui forment la baie ont entre 250 et 280 millions d'années

La baie d'Ha Long figure parmis les grandes merveilles de la nature.

Planteuse de riz sur la baie

Des femmes font avancer ces barques avec des grandes perches

Remarquez la façon de ramer (typique du Vietnam) avec les pieds

Petite fille à la barque

Séchage du riz sur la voie publique

Chutes d'eau de Bän Gioc

Marché de Vinh Long

A Dalat au Vietnam orchidée bleue

Orchidée bleue

Femme Thài Den

Beauté d'une femme de l'éthnie "Thài Den" (Thài Noire)

Phô (soupe vietnamienne)

Liste des ingrédients (pour 4 personnes)

-Boeuf x 1 kg (poitrine ou jarret) ou vous pouvez utiliser du poulet
-Vermicelles de riz x 80 gr
-Gingembre x 1 morceau de 5 cm
-Oignon x 1
-Eau x 2 L
-Sel x 1 c à café et demi
-Clou de girofle x 5
-Coriandre x quelques feuilles
-Ciboulette x un bouquet
-Badiane x quelques grains
-Nuoc-mâm x 4 cuillères à café

Recette

Mettre à griller au four le morceau de gingembre et l'oignon entier pendant 15 minutes.

Les laisser refroidir, les éplucher et les hacher très finement.

Faire cuire les vermicelles de riz pendant environ 3 min dans une casserole d'eau bouillante. Les égoutter et les rincer à l'eau froide pour stopper la cuisson.

Dans une casserole d'eau bouillante, mettre le sel et la viande et couvrir. Laisser bouillir trois minutes, égoutter et rincer la viande à l'eau froide.

Mettre à nouveau la viande dans une casserole, ajouter deux litres d'eau et porter à ébullition.

Laisser cuire au moins une heure, puis ajouter les épices, l'oignon, la ciboulette hachée, le gingembre et le nuoc-mâm.

Laisser mijoter une heure et filtrer le bouillon. Réserver.

Réchauffer les nouilles dans de l'eau bouillante, les répartir dans quatre bols.

Trancher la viande en fines lamelles et recouvrir de bouillon bien chaud.

Parsemer quelques feuilles de coriandre hachées dans chaque bol, et servir accompagné de nuoc-mâm.

Le nuoc-mâm est une saumure de poissons obtenue par une fermentation dans des cuves de couches d’anchois et de sel ; au bout de trois mois, un liquide brunâtre coule des barriques par une rigole préalablement taillée, on le récupère puis on le reverse en permanence sur la saumure pendant trois autres mois afin de concentrer les saveurs. Au bout de cette période, le nuoc-mâm est mis en bouteille et utilisé à table comme assaisonnement ; il remplace le sel et constitue un riche apport en oligo-éléments.

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 22:00

Collonges-la-Rouge

Merveille architecturale de la Corrèze, Collonges-la-Rouge charme les visiteurs par ses façades de grès pourpre, ses tours pointues et ses escaliers en spirale. Au carrefour du Limousin, du Quercy et du Périgord, le rouge flamboyant de ce village contraste avec le vert des vignobles et châtaigniers environnants. De tourelle en échauguette, de porche en jardin, de castel en hôtel particulier, la balade dévoile un village hors du commun. Ainsi le temps d'une escapade, celles et ceux qui rêvent de s'évader dans une atmosphère médiévale viennent déambuler dans ses rues et ruelles fleuries à la découverte de son histoire et de ses mystères.

collonges1

En effet, le plus merveilleux pour visiter ce village semblable à ceux que l'on décrit dans les contes de fée, c'est de flâner dans ses rues piétonnes, les yeux grand ouverts, prêt à dénicher ces petits détails dissimulés dans les moindres recoins et qui font écho à la captivante histoire de ce village. A vous de découvrir la coquille Saint-Jacques apposée sur le mur du castel de Maussac ou la fameuse sirène ornant une maison du XVIe siècle !

A gauche, il s'agit d'une des dernières portes subsistant de l'enceinte fortifiée, la porte du Prieuré. Si vous jetez un oeil sur le pilier droit, vous pourrez observer une pierre de remploi sur laquelle a été sculpté un symbole représentant la vulve du monde, soit le berceau de toute l'humanité. A droite, le Cantou est une brasserie. Installée dans une maison du XVe siècle, elle jouxte les bâtiments du Prieuré dont elle abrite encore la porte fortifiée du même nom

La chapelle des Pénitents est un des lieux emblématiques de Collonges-la-Rouge. Sa construction date du XVe siècle. Elle abrita, entre autres, la confrérie des Pénitents noirs, dont la mission était d'enterrer bénévolement les morts

Bienvenue dans la maison de la Sirène. Cette demeure du XVIe siècle propose de plonger dans l'histoire du village.

Il fait bon flâner dans les rues et ruelles de ce village médiéval. La Rue Noire avec ses pavés et ses maisons bâties en retrait les unes des autres est typique de celles que l'on peut arpenter lors d'une escale dans cette cité corrézienne de caractère. A voir : la maison du comédien Maurice Biraud (ci-dessous)

Le tympan de l'église Saint-Pierre est une des curiosités du village. C'est sa couleur blanche contraste avec le rouge ambiant. En effet, il est fabriqué en calcaire blanc de Nazareth. Il représente sur le registre supérieur, l'Ascension du Christ et sur le registre inférieur, la Vierge entourée de onze Apôtres

Le castel de Maussac fut un ancien logis seigneurial du début du XVIe siècle. Il est facilement reconnaissable à sa fine tourelle en poivrière.

La halle aux grains et aux vins se situe non loin de la Porte Plate. Datant du XVIe siècle, elle abrite le four banal. Ce dernier est encore utilisé lors de la fête annuelle du pain, qui se déroule le premier dimanche d'août

La maison de la Ramade de Friac se situe en face de la maison Boutang du Peyrat. Elle fut la propriété d'une puissante famille locale les Ramade de Friac. Sa construction date de la fin du XVIe siècle-début du XVIIe siècle. Cette gentilhommière se distingue par ses deux tours de guets.

De ruelle en ruelle, les promeneurs découvrent les merveilles de ce village médiéval. C'est une bonne manière de s'imprégner de l'atmosphère ambiante. Au château de Benges, il est possible d'admirer des vestiges de mâchicoulis

Comme en témoigne cette coquille Saint-Jacques apposée sur le mur du castel de Maussac, Collonges-la-Rouge est une étape sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il y a également un porche juste avant Benges. A cet endroit se trouvait jadis un guichet qui permettait de renseigner les pèlerins se rendant à Compostelle via Cahors ou Agen

Collonges-la-Rouge dispose de nombreux castels. Installé rue de la Garde, le castel de Vassinhac est l'un d'entre eux. Il a été construit en 1583 pour la puissante famille du même nom

Lorsque l'on se balade dans Collonges-la-Rouge, il faut regarder dans les moindres recoins. A votre avis, où peut-on bien trouver une sirène dans ce village ?

Le rouge du village de Collonges-la-Rouge contraste avec le vert de la nature qui l'entoure. Elle étincelle ainsi dans la campagne corrézienne.

L'ancienne gare. Située en haut du village, au bord de la D 38, cette ancienne petite gare du tramway départemental a été restaurée en 1982. Collonges se situait en effet sur le trajet du " Tacot " de Turenne (train tracté par une locomotive de 17 tonnes) qui allait jusqu'à Beaulieu, en deux heures et demie …, en passant par Meyssac et Marcillac, de 1912 à 1931. L'exploitation de la ligne a pris fin le 1^er janvier 1932.

Maison des pélerins de Compostelle

Détail du porche d'entrée de l'église. Le montreur d'ours

Maintenant passons à table !

MIQUE

Préparation : 25 mm
Cuisson : 2 h 30
Matériel : Faitout

Pour 6 personnes, environ

500 g de farine de blé
1/2 paquet de levure de boulanger
2 cuillerées à soupe de lait
125 g de beurre ramolli
5 œufs
1 pincée de sel
2,5 kg de petit salé dans l'échine
1 andouille
500 g de carottes
3 poireaux
1 petit chou

Préparation

Verser la farine dans un récipient assez grand et stable. Préparer au centre de la farine un "puits" et versez y la levure délayée dans le lait ainsi que la pincée de sel et le beurre. Pétrissez à la main en cassant les œufs au fur et à mesure un par un, travaillez bien la pâte afin qu'elle devienne souple et se décolle - si nécessaire saupoudrez-la de farine pour bien la détacher

Ensuite roulez cette pâte dans un torchon saupoudré de farine et laissez-la reposer et lever durant 3 heures au chaud et couverte (le cas échéant sous une couverture).
Pendant ce temps, préparez le petit salé et les légumes. Rincez abondamment le petit salé avec de l'eau froide et séchez-le ensuite dans un linge afin de libérer l'excès de sel. Mettez le ensuite dans un faitout rempli aux trois-quarts d'eau. Portez à ébullition et laisser cuire 2 heures. Épluchez les légumes, partagez le chou en deux et ficelez les poireaux en botte. Ajoutez alors l'andouille ainsi que les légumes. Une 1/2 heure plus tard, déposez la Mique sur le bouillon et faites cuire une heure à feu doux. Retournez délicatement la Mique à mi-cuisson à l'aide de spatules afin qu'elle cuise des deux cotés
.
Servir sur un grand plat chaud, la Mique au centre entourée des légumes et du petit salé.

Conseils !
Si vous souhaitez garder l'onctuosité de la Mique mais aussi la tradition, partagez la Mique en morceaux avec deux fourchettes et non avec un couteau.
Sachez que les restes sont excellents le lendemain, grillés à la poêle et le cas échéant tartinés de confiture !

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 13:26

San Cristóbal de Las Casas

Plus vieille cité espagnole du Chiapas, San Cristobal a changé de nom pour rendre hommage à l'évêque Bartomolé de Las Casas, défenseur des Indiens. San Cristobal de Las Casas est une magnifique ville de l'époque coloniale avec ses rues étroites, ses arcades et ses maisons basses aux fenêtres grillagées de fer forgé. Indiens tzotziles et occidentaux s'y côtoient en un fascinant mélange cosmopolite

Les Tzotzils (ou Tzotziles), comme les Tzeltzl (ou Tzeltales), appartiennent à la subdivision tzeltalan de la grande famille linguistique maya. Leurs deux langues se sont vraisemblablement différenciées au XIIIe siècle.

Ils sont arrivés dans les terres montagneuses du Chiapas vers 100 av. J.-C. et se sont divisés en plusieurs groupes qui n'ont, semble-t-il, jamais constitué une unité au cours de leur histoire. Au nombre approximatif de 200 000, ils sont essentiellement répartis dans les villes de Chamula (la plus grosse communauté tzotzil), San Andrés Larraínzar, San Bartolomé de Los Llanos, Zinacantan et Panthelhó, et autour de celles-ci. Comme les autres peuples mayas de la région, ils ont commencé à subir la colonisation espagnole à partir de 1524. Les guerres, les maladies européennes et le travail forcé ont considérablement réduit leur population et affecté leurs traditions sociales et religieuses. Néanmoins, certains Tzotzil ont résisté farouchement à la christianisation et à l'assimilation.

Aujourd'hui, ils constituent les groupes les plus vindicatifs à l'égard de la société ladina. Esclaves, puis ouvriers agricoles, sans droits ni possessions, dans les grandes plantations de café, ils se sont révoltés à plusieurs reprises et ont fini par obtenir quelques terres qu'ils cultivent en collectivité ou individuellement. Ils pratiquent un syncrétisme religieux où la Vierge est Lune, mère du Christ / Soleil, et leurs principales ressources sont les récoltes traditionnelles de maïs, de haricots et de courges. Les femmes tissent de très beaux vêtements qui sont vendus aux touristes dans les métropoles.

Ils ont été les principaux acteurs de la révolte zapatiste de 1994.

Vue en hauteur de la ville de San Cristòbal de las casas

Eglise Saint Croix

Marché

Chapelle maya

Danse maya

Métier éternel

Façade

Rues

Cascade

L'oiseau indien

Bébé tzotzil

Canyon du sumidero

La roche qui pleure

Sirène maya

Guacamole

Pour 4 personnes :

Ingrédients

2 avocats bien mûrs
1 piment (piment d'Espelette par exemple)
1 échalote
1 citron
sel et poivre
1 paquet de tortillas

Préparation : 15 mn
Cuisson : 0 mn
Repos : 0 mn
Temps total : 15 mn

Préparation

Eplucher et couper les avocats en petits morceaux, ainsi que le piment et l'échalote le plus finement possible.

Saler, poivrer et rajouter le jus du citron.

Passer le tout au mixer.

Déposer 1 cuillère à café de crème d'avocat sur chaque tortilla et déguster.

Pour finir... Dans le guacamole, le dosage du piment est essentiel. En fonction de la "force" que vous souhaitez donner, dosez votre piment en conséquence.

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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 13:49

Jersey

À 20 kilomètres des côtes françaises de la baie de Saint-Malo, Jersey est la plus grande des îles anglo-normandes (ou Channel islands ; îles de la Manche en anglais), avec une surface de 116 km2, ce qui n’est pas bien étendu. Sur cette île en granite, il fait bon vivre, déguster du poisson frais et se balader le long des jardins. Les noms de rues sont en français, mais on y parle anglais…

Jersey est sillonnée par 600 kilomètres de petites routes bordées de haies impeccables, avec des vaches couleur caramel aux gros yeux tendres, des plages et des rochers où tous les sports sont pratiqués. Entre la France et l’Angleterre, les phares préviennent des naufrages et les forteresses sont à louer, pour dormir cosy. Une bonne idée d’hébergement, à découvrir.

Visitée par de nombreux pirates, envahisseurs et réfugiés, battue par les vents, l’île de Jersey ne compte plus ses naufrages. Les soirs d’hiver ou au pub, on ne se lasse pas de parler des fantômes… en se réconfortant avec quelques pintes.

Côté domestique, la petite vache de Jersey, couleur caramel, vous regarde de ses gros yeux bruns et globuleux.

Le château Mont-Orgueil, forteresse médievale, domine le village de Gorey à l'est de l'île

La Tour Rocco fut construite pendant les guerres napoléoniennes sur un îlot rocheux dans la baie de Saint-Ouen.

Le phare de La Corbière fut construit en 1873. Il est installé dans la Baie de Saint-Ouen, à l'ouest de l'île.

Le phare que certains habitants de l'île surnomment "la vache de Corbière", en raison du son de sa corne de brume.

Baie de Portelet, au sud de l'île. Jardin surplombant la côte

"Victoria in the Valley" se situe dans la paroisse (région) Saint-Peter, au sud de la paroisse Saint Ouen

De par son importance stratégique durant les guerres contre la France, de nombreuses fortifications ont été construites sur la côte nord de Jersey. Le fort de l'Etacquerel fait partie de ceux là.

Le Manoir de Samarès offre un beau jardin planté de nombreuses plantes aromatiques

Au nord-est de l'île, le port de Rozel dans la baie du même nom, témoigne de l'étroite relation entre l'homme et la mer.

Jersey est souvent surnommée "l'île aux fleurs" de par le nombre important de fleurs qui tapissent ses plateaux et ses jardins

Au nord, les falaises sont enjambées par des sentiers bordés de bruyère, de fougères et d'ajoncs.

Gigot

POUR 7 À 8 PERSONNES
1 gigot de 3 kg
500 g de carottes
250 g de navets
4 oignons
2 gousses d'ail
1 kg de pommes de terre
60 g de beurre
1 cuillère de farine
1 petit pot de câpres
Thym, laurier
1 poignée de gros sel

Préparation

Dans un grand récipient, faites bouillir 5 litres d'eau salée avec thym, laurier, ail.

Épluchez les oignons, les carottes et les navets. Coupez les navets en quatre, les carottes en épaisses rondelles.

Plongez le gigot dans l'eau bouillante et ajoutez tous les légumes.

Laissez le gigot cuire le temps voulu à raison de 1/4 d'heure de cuisson par livre de viande. Veillez à ce que l'eau soit en constant frémissement.

20 minutes avant la fin de la cuisson du gigot, faites cuire les pommes de terre à la vapeur et préparez la sauce d'accompagnement comme suit : dans une petite casserole, faites fondre doucement une grosse noix de beurre et ajoutez la cuillerée de farine. Tournez quelques instants à la cuiller de bois sans que la farine prenne couleur et versez sur cette préparation 1/4 de litre du liquide de cuisson du gigot.
Travaillez ce mélange quelques instants au fouet sur feu doux. Incorporez alors le beurre restant et les câpres. Tenez la sauce au chaud au bain- marie.

Lorsque le gigot est cuit à point dressez- le sur un grand plat de service. A l'aide d'une écumoire, récupérez les légumes dont vous entourerez la viande en y ajoutant les pommes de terre vapeur. Présentez la sauce à part, en saucière.

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 15:06

Le Sichuan

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 15:52

Le vieux Mans

Derrière son imposante enceinte romaine, découvrez la cité des Plantagenêt, sillonnée de ruelles pavées bordées de maisons médiévales à pans de bois et d’hôtels particuliers aux façades richement décorées. Cité historique avec la Collégiale Saint pierre la cour (XII^ème-XIV^ème siècles), des maisons et hôtels des XII^ème et XV^ème siècles de Saint Martin, des Morets, hôtel d'Argouges. Maisons du XVI^ème siècle d'Adam et Ève, du Pèlerin. Hôtels du XVI^ème siècle du "Grabatoire (actuel évêché), de Vaux, de Rouxelin d'Arcy, de Clairaulnay, de Courthardy (Centre Jacques Prévert), de Saint Jacques, de Vignolles (Service des relations publiques). Hôtel du XVIII^ème siècle de Nepveu de Rouillon (maison des Compagnons du Devoir). la maison de Scarron (milieu du XVII^ème siècle), la maison des "deux amis" à encorbellements et colombages du XV^ème siècle, la maison du plier rouge avec son pilier sculpté à chapiteau portant une tête de mort et un crucifix (XVI^ème siècle), la maison de la reine Bérengère de début XVII^ème siècle avec sa façade gothique de bois sculpté (actuellement musée), l'hôtel de ville qui occupe l'ancien du palais des comtes du Maine (1760).
Tous les soirs d'été, la façade de la cathédrale du Mans, la muraille gallo-romaine, certaines rues de la vieille ville, en passant par le musée de la Reine Bérengère, accueillent les ombres et les lumières du spectacle La Nuit des chimères
Nombreux sont les cinéastes tombés sous le charme du Vieux Mans dont les ruelles et les façades anciennes offrent un décor naturel parfait pour le cinéma de genre : "Cyrano de Bergerac", "Le Bossu" ou “l’Homme au Masque de Fer etc...

Maison des ouvriers de France

Ruelles

Nocturne, rue des Chanoines

Hôtel Grabatoire

Cet hôtel du 16è remplace un bâtiment destiné à recevoir les chanoines malades ; il abrite aujourd'hui l'évêché

Maison du pilier rouge

http://nsa26.casimages.com/img/2011/01/21/110121040436709221.jpg

Des cours

Vue générale

La tourelle surplombant l'escalier

Détail d'un bas-relief

Bouche de gouttière en forme de gargouille

Hôtel des Morets
Situé sur la place de la cathédrale Saint Julien, face à son célèbre menhir, l'hôtel des Morets est aussi appelée "maison à la tourelle" ou "maison canoniale Saint Paul".
De style renaissance italienne (vers 1530) avec un décor sculpté composé de petits personnages mêlés à de la végétation. Le parfait état de conservation est dû à une importante restauration effectuée au XIXème siècle.
Marie de Médicis y séjourna en 1614.