« Selon vous, le sperme, ça a quel goût ? » C'est la question que nous avons posée sur Twitter, le 8 février dernier. Des gens ont fait des blagues. On a, par exemple, reçu cet e-mail avec comme unique contenu :
« Potiroooooooooooon. »
D'autres ont répondu plus sérieusement. Cécile – les prénoms ont été modifiés – a décrit :
« C'est salé et ça sent l'eau de javel. Le goût ne me gêne pas mais la texture un peu. C'est chaud et un peu visqueux. Je trouve que c'est un peu amer. »
Hervé a quant lui parlé de sa femme :
« Pour le sperme, ça dépend si on mange plus salé ou plus sucré : ce sont les dires de ma femme ! »
« Vous reprendrez bien un peu de sperme ? »
« Il semble que ce que l'homme mange puisse influencer le goût et l'odeur du sperme. Ce qui paraît cohérent puisque l'alimentation influence l'odeur de la sueur, la saveur de la salive, des baisers ou le goût du lait maternel. »
Les auteurs du livre reconnaissent cependant qu'« il existe peu d'études à ce sujet » et qu'« aucune ne remplit complètement les critères scientifiques ».
Il ne se privent pas pour autant de donner une petite liste des aliments qui « influencent peut-être le goût du sperme ». Du côté des gentils produits, il y aurait la prune, la nectarine, le thé vert ou la camomille.
Côté méchants, comme d'habitude, c'est l'ail et l'oignon qui trinquent.

Le tableau des aliments, dans « La Mécanique sexuelle des hommes » de Catherine Solano et Pascal de Sutter, éd. Robert Laffont, mars 2011
Cette gamme d'aliments et de goûts vous donnera peut-être l'envie, comme un bon cuisinier, de faire des essais, de cuisiner du sperme comme un produit différent qui varie selon son terroir.